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Objectifs

Jumelage entre le Collège Stella-Matutina (Lede, Vlaanderen, Belgique) d’une part, et le Lycée d’Ambohitrimanjaka associé au CEG d’Ambohitrimanjaka (Madagascar) d’autre part.

Un jumelage entre deux établissements scolaires ne présente que des avantages pour les deux parties. L’objectif du projet concerne trois domaines didactiques distincts.


1 Echanges pédagogiques entre enseignants


Certaines périodes sont consacrées aux pratiques didactiques : c’est l’occasion pour les enseignants d’une partie de rendre visite à leurs collègues de l’autre bout du monde, et d’échanger des méthodes pratiques d’enseignement. L’attention se porte sur l’enseignement du français-langue seconde, sur les sciences et aussi sur des thèmes plus généraux comme la participation active des élèves aux cours, l’environnement à l’école ou l’intégration des TIC.

Des visites d’enseignants belges à leurs collègues de Madagascar ont déjà eu lieu en 2001, 2003, 2004 et 2008.

En mars 2008, deux enseignantes malagasys ont été accueillies en Belgique à l’occasion du 10e anniversaire de l’association « Leraren zonder Grenzen » (= l’aile néerlandophone d’ « Enseignants sans Frontières ».) L’accent était mis principalement sur les modalités de réalisation des programmes de français-langue seconde.

En mars 2011, une nouvelle visite doit concerner cette fois principalement les sciences.


2 Sensibilisation des élèves


Les élèves des trois écoles sont étroitement impliqués dans le projet. Leur point commun est le français, enseigné en langue seconde. Et cela crée des complicités…

Ainsi chaque élève prend en charge un correspondant de l’autre bout du monde. Ils s’écrivent plusieurs fois par an pendant la leçon de français.

L’intérêt des élèves pour les rapports Nord-Sud est également suscité par le cours interdisciplinaire « Espace Libre » pour les élèves de 5° secondaire du côté belge, et par diverses activités parascolaires du côté malagasy.


3 Soutien matériel


De temps à autre on organise des actions de soutien matériel. Au cours des dernières années, nous avons collecté et envoyé par fret maritime 700 kilos de livres, des calculatrices à énergie solaire, des jeux de société éducatifs ou du matériel informatique ou audiovisuel. Récemment, il a été décidé de favoriser l’achat de manuels scolaires sur place, afin d’enrichir la médiathèque du Lycée.

Les élèves belges participent aux aspects financiers, par exemple en vendant des produits Oxfam et des cartes de vœux en papier antemoro faites à Madagascar, en organisant un repas solidaire, en participant à l’organisation d’événements publics tels qu’un concert au bénéfice du projet, etc.


Résultats des échanges

Le projet a un impact positif de part et d’autre.

1 Les apports du côté malagasy :

- Briser un certain isolement, au niveau des communications, du point de vue matériel et surtout dans les esprits

- Le partenariat, axé sur l’expérimentation de nouvelles approches interactives et communicatives d’enseignement (DVD, jeux, chansons, masques,…), constitue un réel soutien pour des collègues confrontés chaque jour à des situations socio-économiques difficiles

- Souder la communauté éducative de la région

- Une amélioration de l’infrastructure scolaire (médiathèque, salle informatique,…)

- Une vue plus juste, moins idéalisée de l’école partenaire belge. Désormais, grâce aux nombreux contacts personnels et aux différents stages dans les deux pays, l’image que l’on a de l’autre va bien au-delà des clichés que certains médias veulent bien montrer.

- Notre projet a été officiellement enregistré comme activité extrascolaire depuis 2006-2007

- Le matériel acquis grâce au jumelage et l’utilisation de celui-ci ont eu un effet très positif sur l’Inspection du Ministère

2 Les apports du côté belge:

- Une ouverture sur le monde, ici aussi au-delà des clichés

- Le développement d’un vrai sentiment de solidarité Nord-Sud à long terme, basée sur des contacts personnels et sur le respect mutuel.

- Souder la communauté éducative. Par exemple, accueillir des collègues malagasys chez nous soude les esprits et nous concentre sur un projet commun, a priori bien différent du simple fait de donner cours devant sa classe.

- Poser un regard critique sur notre enseignement. Par exemple, ne sommes-nous pas parfois trop dépendants des supports techniques ? A force de vivre dedans, on a tendance à l’oublier. Un projet comme celui-ci permet de se demander comment faire le plus avec le moins… !

- Relativiser certains problèmes de notre vie quotidienne, en les comparant à ceux auxquels nos collègues du Sud sont régulièrement confrontés.